Retrouvailles

Julia revenait tout juste du Chemin de traverse, où elle avait réussi à acheter toutes les fournitures qui lui manquaient pour commencer ses cours à Poudlard. Elle était à la fois émerveillée et si heureuse de refranchir les grilles du parc du château, sa malle derrière elle et ses paquets sous le bras ! Elle avait l'impression de faire un bon de vingt ans en arrières, quand elle rentrait pour étudier, pour revoir des amis et pour jouer au Quidditch. Aujourd'hui, c'était pour une toute autre raison, mais toujours le paysage lui rapellerait ses doux souvenirs. Bientôt, elle espérait que de nouvelles rencontres et de nouvelles joies viendraient agrémenter tout ce que Poudlard représentait pour elle.

Elle n'avait jamais pensé à enseigner. Pour elle, les études constituaient un passage qui marque une vie, qui choisit le destin et qui devient vite qu'un souvenir dans la vie d'un sorcier. Mais le hasard avait voulu que son coeur la pousse à revenir pour transmettre sa passion des plantes et du sport. Elle espérait que quelques petits nouveaux trouveraient comme elle une liberté dans le rempotage et l'étude des propriétés florales, même si elle n'avait en fait aucune réelle expérience dans l'art de transmettre les connaissance. Il fallait dire qu'elle redoutait un peu son premier cours, pendant lequel elle aurait à faire face à des élèves plein d'espoirs et de doutes, de motivation, mais surtout bien de l'énergie à revendre.Cela pouvait parfois être difficile de se faire entendre et respecter des élèves. Mais c'était tout de même Poudlard, une école qui ne prenait pas les choses à la légère et qui avait une bonne réputation. La menace de la perte de points dans les sabliers de maison pourrait peut-être en désuader quelques uns de faire du chautage dans sa classe, bien qu'elle n'avait pas l'intention d'en enlever pour des raisons futiles. La justice était une chose importante, et les élèves ne devaient pas être punis pour de simples petites erreur.

En parcourant l'allée du parc vers le château, elle avait sentie son coeur se gonfler de renouveau, et le vent qui lui soufflait sur le visage lui donnait l'impression que tous ses problèmes passés d'envolaient. Plus de pensées noires sur Richard, plus de honte face à son divorce, et plus de nostalgie des érables à sucre du Canada. Un nouveau départ, un retour aux sources. En fait, toute sa vie n'avait peut -être tourner qu'autour de ce moment où elle reviendrait enfin ici pour faire face à son destin et à sa véritable passion.

Il lui arrivait parfois de repenser à ses vieilles copines de classe. Pansy était une femme qui demeurait d'ailleurs dans ses pensées depuis qu'elle l'avait croisée sur le chemin de traverse. Elle ne pouvait pas vraiment dire comment cette rencontre c'était passée : cela l'avait bien trop déboussollée pour que Julia admette la reconnaitre comme celle qu'elle était autrefois.

Elle pensait aussi parfois à Hatiwa. Une jeune fille tellement désireuse d'apprendre et de se faire une place dans la communauté sorcière anglaise ! Elle avait vite vu en cette fille son potentiel et n'avait pas hésité à l'aider dans ses études pour qu'elle aussi soit heureuse. Car y avait-il quelque chose de plus important que le bonheur dans une vie ?
En montant les marches du château pour se rendre à son bureau où elle pourrait déposer tous ses effets personnels, Julia pensait à plein de choses, et se demandait ce qui se passerait dans son futur. Ses pas sur les marches de marbres résonnaient dans les couloirs encore vides de tout élève, et elle ne croisa personne en montant, en dehors d'un fantôme, Quasi Sans Tête, qui la salua d'un signe de tête qui la fit carrément basculer sur le côté. Évitant un haut le coeur, elle lui sourit en retour en continant rapidement son chemin. Le vide qui l'entourait ne ressemblait en rien de ce qui lui rappelait cette école, et elle espérait pouvoir bientot rencontre un autre professeur. Elle laissa donc ses bagages rapidement dans sa chambre sans les défaire et se dirigea vers la salle des professeurs, où elle espérait trouver quelqu'un avec qui discuter.

Qui sait, peut-être pourrait elle même croiser une vieille connaissance ?

Hatiwa venait de faire un long, long, long trajet de transplanage entre l'Inde, où elle était en ce moment infirmière dans un hopital moldus (même si elle ne se faisait pas priée, d'utiliser la magie). Ce transplanage était peut être pour elle le plus éprouvant de toute sa vie, après son premier transplanage où il vaut mieux passer les détails. Elle était atterit à Pré au lard, et la jeune enseignante retrouva avec bonheur l'ambiance de ce village toujours très animé, même si l'on était que le matin et qu'il était assez tôt. Elle chemina donc avec bonheur et sans hâte, mais avec une joie, un bonheur et une exitation vers Poudlard.

Elle arriva alors devant les grandes grilles du chateau, elle se remplit les yeux de cette vue. Et entra profitant du vent qui soufflait dans ses cheveux, et de cette maigre distance qui la séparait de sa deuxieme maison. Elle grimpa ensuite les escaliers enchantés, bagages en main, ils li avait manqués ces bons vieux escaliers. Combien de fois était elle arrivée en retard en cours à cause d'eux? Combien de fois s'était elle perdue également en les grimpant. L'école était silencieuse et...vide, elle aimait et detestait cette impression à la fois. En effet la réunionnaise n'avait jamais connu Poudlard vide, et c'était une sensation étrange. Seul le murmure des tableaux venait troubler le silence. Ce monde magique lui avait manqué, et elle l'admettait. Une grande nostalgie monta en elle. Elle se rappela en passant devant la bibliotheque, combien d'heures et de nuit elle était resté là, à étudier. En passant devant son ancienne salle commune, elle se rappela les victoires de Quidditch qu'ils avaient fêtaient dans cette salle. De la patience de Julia qui m'avait aider à m'integrer dans cette societe, à être comme tous les autres. Les nuits qu'elle à passé avec moi à m'apprendre à lire, à écrire, les bases essensiels.

Elle décida d'aller poser ses valises dans sa chambre, et d'aller dans la salle des professeurs. Elle avait toujours voulue en étant éleve découvrir à quoi ressemblait cette salle. Elle ouvrit alors largement les portes, et découvrit une piéce avec qu'une petite fenêtre, un grand feu de cheminé, de gros fauteuils moelleux. Pleins d'ustensiles magiques, qui avaient surement de divers utilités, mais qu'elle ne connaissait pas. Elle aimait déjà cette pièce elle en fit le tour, touchant le mur du bout des doigts, sans s'en rendre compte des petites feuilles apparurent à sa surface. Quand elle revint les pieds sur terre, et qu'elle venait de se rendre compte qu'elle avait fait un mur végetal elle le fit disparaitre. Mais fit apparaitre sur la table basse un beau bouquet de fleur, qui remplit la pièce d'un parfum enchanteresque. Elle s'assit alors dans un gros fauteuil, et laissa aller ses pensées.

La jeune femme était anxieuse à l'idée de son premier cours, elle ne s'avait pas comment elle allait s'y prendre pour apprendre à ses éleves la maitrise de la terre. Mais elle décida de laisser ce stress de côté pour le moment et de profiter de l'instant. Elle se mit alors à penser, à ses vieilles connaisance du temps de Poudlard, elle esperait les revoirs par dessus tout. Elle pensa à son ami de Gryffondor, avec qui elle avait passé de longues heures dans la parc à courrir, à jouer, à chahuter. Elle pensa à Julia sa seule amie, qui était si patiente, et qui a été la premiere à avoir cru en moi. C'est surement elle qu'elle désirait le plus revoir. C'est alors que la son de la porte qui s'ouvre la réveilla de ses songes. Une belle femme, grande, entra. Elle la regarda attentivement. Ses yeux brillaient à la lueur de la cheminée, ses beaux yeux en amandes, tellement confiants, qui respiraient l'intelligence et la sagesse. Ses cheveux bruns, brillants à la lueur de la cheminée. Elle savait qui s'était, elle reconaissait ses yeux, leurs regards se croisèrent. La réunionnaise murmura en un souffle presque inaudible:

-Julia...

elle se leva alors et s'approchant doucement elle finit en lui courant dans les bras et criant:

-JULIA!

Elle la serra dans ses bras, la jeune femme en aurait presque pleuré de joie, elle était si heureuse de la retrouvais. Miraha était restée sur le fauteuil abasourdi pas ma réaction, puisqu'elle ne conaissait pas mon amie. Elle dessera son étreinte, et la regarda, les yeux scintillant de bonheur, en lui disant doucement:

-Tu n'as pas changé...si tu savais comme je suis heureuse de te voir!.. mais tu es devenue professeur ici?...vient allons s'asseoir

Je pétillait de bonheur, et ça se voyait et se ressentait, ma longue tresse pendait dans mon dods, laissant quelques meches dépasser.

[

i]Julia rentrait à peine dans la salle des professeurs qu’elle entendit son nom résonner entre les murs. Elle n’avait même pas eu le temps de faire le tour de la salle du regard, pas eu le temps de voir les fauteuils qui semblaient si confortables et qui deviendraient à l’avenir un endroit de choix pour elle afin de se reposer. Elle ne remarqua pas les tables, ni les décorations. On lui sauta dessus avec surprise, et lorsqu’elle reconnut la femme devant elle, elle éclata de rire, de joie et de bonheur. Elle qui pensait justement à Hatiwa ces derniers jours, elle l’avait là devant elle ! [/i]

- Hatiwa ! Par la barbe de Merlin, que fais-tu ici ? Je n’arrive pas à y croire !

Elle n’avait plus revue son amie depuis sont départ de Poudlard. Julia au Canada et Hatiwa à se promener un peu partout dans le monde, garder le contact avait été difficile. Les hiboux revenaient souvent avec une réponse que Hatiwa n’était plus dans l’établissement ou elle avait travaillé, partie à la conquête d’une autre région.

Elle lui avait tant manquée pendant toutes ces années ! Entre les matches de Quidditch et leurs longues soirées à étudier et à discuter dans la salle commune de Serdaigle, tant de choses s’était passées… elles étaient devenues aussi proches que pouvaient l’être deux amies. Et leur séparation avait fait couler bien des larmes lorsque, à la veille de la fin de leur dernière année, elles avaient dû se séparer pour partir à la conquête du monde et découvrir de nouvelles régions, de nouveaux paysages, et rencontrer de nouvelles personnes.

Elle se laissa entraîner à travers la salle des profs, vers les fauteuils où un drôle d’animal les regardait de ses grands yeux. Elle souriait comme jamais elle n’avait sourit ces dernières années, comme elle avait sourit en reconnaissant Pansy sur le chemin de traverse, un peu plus tôt dans la journée. Elle avait su que cette année serait exceptionnelle. Mais elle ne s’était jamais doutée qu’elle reverrait de vieilles connaissances.

Elle se laissa tomber dans un des fauteuils et regarda sa vieille amie. Malgré les années qui avaient passées, elle n’avait tellement pas changée ! toujours le même visage souriant et cette volonté au fond de son regard qui disait au monde entier à quel point elle était forte et qu’elle désirait plus que tout profiter de la vie qu’elle avait.

Elle ne savait par où commencer, elle avait tant de choses à dire, d’exploits à raconter, et il y avait tant à entendre !

- Je suis professeur cette année à Poudlard ! Chourave a finalement pris sa retraite et je prend la relève en Botanique au château ! Qu’es-tu donc devenue toutes ces années ? Par la magie de Dumbledore, je suis si heureuse de te revoir enfin ! Je ne m’attendais pas du tout à tomber sur toi aujourd’hui ! Je te croyais au milieu de l’Asie

, à soigner des maldes, ou encore en Afrique à parcourir les désert…

- Hatiwa ! Par la barbe de Merlin, que fais-tu ici ? Je n’arrive pas à y croire

Je l'a prit par le bras, autant pour m'assurer que je ne rêvais pas, que pour la conduire jusqu'aux fauteuils où Miraha n'avait pas bouger. Je regarda la jeune femme que j'avais devant moi, dans les yeux. Elle n'avait pas changer, j'adorais par dessus tout chez elle son regard, il était emplie de tendresse, de bienveillance et de patience. Elle avait toujours cette étincelle dans le regard de volonté. Elle avait été ma seule amie vivante (enfin par vivante je veux dire, que j'avais des amis vivants mais ils sont morts à présent). Elle était la seule également à qui j'avais dit que j'avais perdu tout mon village, que j'étais orpheline, elle a été la seule aussi à avoir pu me faire remonter la pente. L'ancienne Serdaigle paraissait aussi déconcertée que moi, mais elle dit ne paraissant pas savoir par où començait:

- Je suis professeur cette année à Poudlard ! Chourave a finalement pris sa retraite et je prend la relève en Botanique au château ! Qu’es-tu donc devenue toutes ces années ? Par la magie de Dumbledore, je suis si heureuse de te revoir enfin ! Je ne m’attendais pas du tout à tomber sur toi aujourd’hui ! Je te croyais au milieu de l’Asie
, à soigner des maldes, ou encore en Afrique à parcourir les désert…

Je souris de toute mes dents, effectivement Julia durant sa scolarité passait le plus clair de son temps dans les Serres de botanique. En fait en y reflechissant bien, se n'étais pas si étonnant qu'elle soit professeur de Botanique:

-Toute mes félicitations. Oui en effet il n'y a pas si longtemps j'étais en Inde, mais je suis revenue ici. Pendant les vacances je repartirais comme infirmière dans le monde. Je suis Professeur de Terre et métal, et infirmière. Je suis si heureuse moi aussi de te retrouver ici! Si je me serais attendue à ça! Tu reconnais Miraha? C'est vraie qu'elle était plus petite la dernière fois que tu l'a vue!
Pendant toute ces années, je suis passé, d'un pays, d'une ville, d'un village, d'un continent à l'autre, que se soit dans les froids du Groenland, où dans les deserts d'Afrique en passant par les cerisiers au Japon. J'ai vu tant de choses! J'ai vu la pauvreté, j'ai vu des paysages, des enfants, des femmes qui accouchent... ces années m'ont passionées! Et toi qu'à tu fais pendant ces longues années?

Miraha en reconaissant Julia, c'était approchée d'elle, et était en train de dire:

-Bonjour Julia, enchantée de te revoir! Je ne me souviens plus trop de ton visage, car j'étais encore petite, mais je me souviens à la perfection de ta voix.

J'avais parlé avec une immense passions de mes dernières années. J'avais transmis un peu de mon savoir et de ma volonté aux quatres coins du monde. J'avais répeté encore, et encore, qu'il ne fallait j'amais desesperé, qu'il suffisait de volonté. Ce métier me passionait, surtout m'occupé des enfants. Et je comptais bien y retourner pendant les vacances.

- Je suis moi aussi contente de te voir Miraha ! Ta présence a toujours été pour moi un signe de grande libertée !

Julia n’avait jamais vu Hatiwa sans son ami Miraha, et de revoir le petit animal lui rappelait de nombreux souvenirs de ses longues années passées à Poudlard – bien que trop courtes.

Le récit de Hatiwa sur les années qu’elle avait passées dans le monde, sur tous les continents, la fit sourire. C’était bien le genre de vie dont avait toujours rêvé son amie, et elle était contente qu’elle ait pu être heureuse en faisant ce qu’elle faisait le mieux. Elle se demanda toutefois si son amie avait réellement découvert tout ce qu’elle voulait voir dans le monde, si elle avait fait autant de recontres qu’elle le souhaitait.

-Pendant tout ce temps, j’étais au Canada. Une fois tous mes stages terminés, j’ai décidé de rester afin de travailler dans divers organismes et de terminer une thèse sur la mandragore… si tu savais comment j’aimerais te montrer ce travail ! j’ai découvert tant de choses, j’ai écrit sur une si grande quantité de sujets ! Je suis certaine que cela pourrait t’interesser…

Julia hésita un instant, pius repris

- Et je me suis aussi mariée, à un homme que j’aimais vraiment… mais je me suis finalement rendue compte qu’il n’était pas celui que je croyais, et nous avons divorcé… Me voilà donc de retour en Grande Bretagne ! Tu sais, ce n’est qu’à mon retour que je me suis vraiment rendu compte à quel point ce pays m’avait manqué. Le monde des sorciers n’est jamais tout à faire le même, malgré le fait que les communautés se battent pour dire qu’elles ne suivent pas les idées et les valeurs des moldus…

Mais il y avait tant de choses à dire, et elle savait qu’elles ne pourraient pas tout se dire ici, dans la salle des professeurs. L’année qu’elles passeraient ici ensemble serait merveilleuse, pleine de récits d’aventures plus formidables les unes que les autres, mais surtout, très révélatrice de la vie que les deux jeunes femmes reprenaient en revenant aux sources.

- Pourquoi maintenant, Hatiwa ? Pourquoi revenir à Poudlard pour y enseigner, cette année, après tant d’années d’absence ? Par la barbe de Merlin, serait il vraiment possible que Dumbledore lui-même veille sur le monde et t’ait ramenée sur mon chemin pour m’aider à surmonter les épreuves ?