Julia Booth

Julia Booth est née en 1989 à Londres. Son père, un sorcier écossais, était réputé pour sa chocolaterie qui attirait à la fois les sorciers et les moldus. Si sa clientèle magique se plaignait parfois de ne pouvoir utiliser ses pouvoirs devant les autres clients, cela ne les avait jamais empêchés de venir acheter. La chocolaterie a fermée après la mort du pauvre homme, lorsque les adeptes de Voldemort ont mis le feu à la maison familiale, peu avant que le jeune Potter ne règle toute cette affaire. Julia avait alors 8 ans.
La mère de Julia, une belle femme d’origine portugaise, était et est toujours une sorcière aimable qui a consacré sa vie à ses enfants et son mari. Lorsque leur maison brûla, elle était en visite chez sa mère, au Portugal, et tous ses enfants étaient alors soit à Poudlard ou chez des amis.
Julia est la troisième enfant d’une famille de six. Ses deux grands frères l’ont toujours taquinée, mais lorsqu’ils partaient à Poudlard alors qu’elle-même n’était pas encore en âge d’y aller, ils lui manquaient sincèrement. Ses deux jeunes frères et sa petite sœur avaient quant à eux tendance à la suivre partout et à la questionner sur leur père, qu’ils n’avait pas vraiment eu le temps de connaître, et sur la chocolaterie qui fonctionnait autrefois. Elle adorait toutefois jouer avec eux au Quidditch de rue, dans leur petit quartier magique de Londres. Elle avait toujours été un peu garçon manqué et le sport était pour elle une passion.

Julia fit ses premiers pas à Poudlard, en 2000. Si ce nouveau millénaire marquait pour le monde des moldus un nouveau tournant important pour la technologie, chez les sorciers on fêtait aussi la venue d’un nouveau siècle sans magie noire et sans Voldemort. On n’avait plus peur de prononcer son nom maintenant qu’il avait montré au monde qu’il était comme tous les autres : mortel.

Elle fut envoyée à Serdaigle, la maison des érudits, tout comme le plus vieux de ses frères. Elle était heureuse d’être sur la même voie qu’un autre membre de sa famille, bien que son autre frère fut à Poufsouffle depuis deux ans déjà.
Sa nouvelle maison était pour elle un endroit fantastique où elle pouvait rencontrer d’autres étudiants du monde des sorciers. Elle vécu une expérience mémorable au cours de sa première année, et tous ses cours étaient pour elle une nouveauté et une bénédiction. Elle pouvait enfin vivre dans un endroit où elle pouvait exposer sa magie, où il était normal de déguster des chocolats enchantés, là où on n’avait pas besoin de sa cacher. À Londres, les moldus étaient partout et il n’était pas toujours évident de garder sa présence et ses talents secrets, surtout quand on est enfant.

La deuxième année qu’elle passa à Poudlard aurait dû être pour elle encore plus belle. C’était l’année où elle avait enfin le droit d’être dans l’équipe de Quidditch de sa maison. Elle ne fut cependant pas prise lors des sélections et elle resta inconsolable pendant des semaines. Ses amis trouvèrent quand même le moyen de lui remonter le moral et elle commença à s’interesser à la botanique. Elle passait un nombre d’heure incroyable dans les serres avec les professeurs ou des élèves d’années supérieures qui lui montraient toutes sortes de choses sur les plantes. La section botanique de la bibliothèque devint même un lieu de culte pour elle.

Au début de sa troisième année, elle fut choisie pour le Quidditch, en tant que poursuiveuse. Elle était heureuse de maintenant pouvoir s’adonner à sa première passion. Avec les entraînements et les matches, elle avait beaucoup moins de temps à passer dans les serres, mais elle arrivait à combiner ses deux passions dans son emploi du temps, sans que ses notes – qui avaient toujours été bonnes – n’en soient affectées.

Elle continua ses études avec bonheur et applaudi avec joie lorsque la petite dernière de la famille entra à Serdaigle. Julia était alors en dernière année.
Ce qui la préoccupa cette année là, ce fut son choix de carrière. Elle avait la chance de se présenter dans un camp d’entraînement spécial de Quidditch l’été suivant, ce qui aurait enlevé toutes ses chances de pouvoir faire un stage dans les serres réputées du Canada.
C’est vers la fin de l’année, alors qu’il était presque trop tard pour faire son choix, que son cœur pencha vers la botanique. Lorsque un de ses coéquipiers se blessa lors d’un match, on l’emmena à l’infirmerie où on lui administra un extrait de plantes. Elle le vit comme un signe du destin. Elle fit donc son stage au Canada et à aucun moment elle ne le regretta.

Elle passa les années suivantes au Canada. Son stage l’avait vraiment impressionnée, mais surtout passionnée, et elle avait décidé de passer un peu plus de temps sur le nouveau continent. Bien que sa famille lui manquait à court terme, elle transplanait tout de même une fois par semaine pour leur rendre visite.
Les plantes lui révélaient des secrets chaque jour et elle croyait que la vie ne pouvait pas lui faire de plus beau cadeau. Jusqu’au jour où elle croisa Richard, le ministre des catastrophes magiques pour le Canada… c’était un homme qui savait la rende heureuse et qui lui parlait du monde d’une telle façon ! Ils se marièrent un an après leur rencontre, et s’installèrent dans un soft de Toronto. Pendant six ans, ils ont vécu comme un couple parfait, et Julia termina sa thèse sur la mandragore, affirmant que ses propriétés pouvaient être nocives sur certains sorciers. Par la suite, elle travailla dans divers centres et compagnies en tant que conseillère.

La belle histoire de conte de fées se termina le jour où, souhaitant surprendre Richard, Julia débarqua au ministère. Elle le surprit, mais pas de la façon qu’elle s’attendait : il était avec une autre femme, lui murmurant de petits mots à l’oreille et l’embrassant.
Leur divorce fut rapide, Julia ne souhaitant pas que les choses traînent. Elle avait le cœur brisé, son rêve s’effondrait en mille morceaux et elle se sentait plus que tout trahie et sans valeur. La présence des ses frères et sœur fut importante pour elle à ce moment précis et ils l’aidèrent grandement à rester droite et à prendre le tout la tête haute. Il ne fallait pas qu’elle se laisse effondrer par tout cela malgré la peine qu’elle éprouvait. Elle laissa le loft à Richard et partie avec toutes leurs économies communes lorsqu’elle démissionna de son travail. Afin de complètement oublier ce mauvais épisode de sa vie, elle préférait retourner vers ses origines et décida de se trouver un nouveau travail en Écosse. Sa mère vint pour l’aider à trier ses effets personnels et pour lui fournir un autre soutient moral.

Julia a toujours été une personne très douce et compréhensive, quelqu’un a qui on aime se confier. Son cœur est gros comme le monde et sa famille y tient une grande place, surtout depuis que son père est décédé. Ses frères, sa sœur et sa mère ont toujours tant fait pour elle, pour la soutenir, qu’elle ne peut que les aimer encore plus.
Avant, elle donnait beaucoup son amour du premier coup, mais depuis que son ex mari l’a trompée, cela lui prend un peu plus de temps, bien qu’elle soit toujours portée à sourire et faire confiance. C’est un peu la petite naïve qui croit en tout le monde. Elle est peut-être un peu trop gentille avec des gens qui ne méritent pas sa tendresse, Elle ne peut toutefois pas s’en empêcher.

Lorsqu’elle jouait qu Quidditch, ses coéquipiers et son capitaine lui disaient tout le temps qu’elle devait se montrer dure avec ses adversaires pour carder le souaffle et le voler. Mais dès qu’elle était sortie du terrain, elle prenait plaisir à parler à l’équipe adverse et à sympathiser avec eux. Elle est comme ça, une grande sentimentale qui aime socialiser.

Lorsqu’elle est contrariée, Julia ne sourit plus, sans toutefois avoir un air hostère. Elle va dire son opinion sans se gêner, mais sans essayer de blesser les autres. Pour elle, le respect de tous est important, et c’est aussi une philosophie qu’elle applique dans la nature et dans les serres : les plantes ont droit à notre attention et nous ne devons pas les traiter comme si elles n’étaient pas vivantes.
Triste, Julia tente à se replier vers elle-même, raison pour laquelle sa famille l’a aidée lors de
son divorce. Avec leur présence, ils ont réussi à la garder ouverte et plus près du monde
extérieur. Cela lui est arrivé souvent ces dernières années, mais elle espère que son retour à Poudlard lui ramènera son air insouciant et les années si heureuses.

C’est une femme qui adore rire, bien entendu, et qui aime toutes les couleurs ensoleillées et vives, comme le jaune et le rouge. Il n’est pas rare de la voir se promener avec une fleur dans les cheveux, qu’elle aura cueillie de façon humaine et non violente.

Julia est une femme au teint plus foncé vu l’origine de sa mère. Ses yeux légèrement en amande et ses sourcils arqués mettent en valeur ses yeux noirs, mais si brillants de la joie de vivre. Elle est grande, mince et élancée. Ses cheveux bruns foncés lui descendent jusqu’en bas des épaules. Elle aime parfois les tresser en une longue natte, mais des mèches s’échappent toujours de celle-ci : elle a des cheveux impossibles à dresser. De toute façon, passant de longues heures en nature ou à jouer au Quidditch pour le plaisir, il n’est pas impossible qu’elle soit décoiffée.

Elle fait attention à son apparence jusqu’à une certaine limite. Elle aime se voir belle dans un miroir, mais si la situation l’exige, elle peut aussi porter des vêtements qui ont vus des jours meilleurs.

Ses doigts montrent qu’elle a passé de nombreuses heures à travailler avec eux, tant par leur force que par leur air abimé, lorsqu’on les regarde de trop près. Ses mains sont toutefois gracieuses, ce qui fait parfois oublier le reste.